Reprise des rencontres du comité éditorial
À la suite d’un remarquable séminaire de rentrée des enseignants-chercheurs de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem efficacement conduit par notre directeur, fr. Jean Jacques Pérennès, nos objectifs à court et moyen termes ont été précisés, ce qui nous permet de travailler avec paix et efficacité, en particulier chaque vendredi matin durant près de deux heures.
Les assistants de recherche se présentent
Après le grand calme causé par les premiers actes de la pandémie en cours, tandis que Bieke Mahieu, notre assistante générale, poursuit son travail depuis la Belgique, des assistants de recherche ont pu revenir, grâce à l’efficacité de Sr Martine Dorléans et fr. Marc Leroy, secrétaire générale et secrétaire des études de l’École biblique.
Sœur Marie Reine Fournier
a déjà été présentée ici, il y a deux ans, comme l’une des rédactrices et l’illustratrice principale de notre Dictionnaire Jésus. Elle est de retour pour au moins une année, et nous présenterons dans un prochain bulletin l’extraordinaire cartographie biblique qu’elle est en train de créer pour La Bible en ses Traditions…
Paul Rodrigue
« Je suis né en 1996 à Paris, où j’ai passé mon baccalauréat. À dix-huit ans, attiré par l’apprentissage du latin et du grec, j’ai mis le cap sur l’Irlande. Après un bachelor à Trinity College Dublin, quatre années de formation aux arts de la traduction classique, j’ai poursuivi mes études par une maîtrise de philologie sémitique à l’Université de Cambridge, en Angleterre. À l’aide de mes rudiments d’hébreu biblique, que je consolidais, j’ai saisi cette occasion pour me plonger dans l’araméen impérial et pour écrire une dissertation sur la traduction du Livre des Proverbes dans la Septante.
Aujourd’hui, doctorant en philologie comparative à l’Université de Cambridge, je travaille en particulier sur les sources de Jérôme dans ses traductions des récits de cour royale: Daniel, Esther, Tobit et Judith. Cette recherche doctorale a été motivée, sinon par un caprice, du moins par la quête d’une jonction entre latin, grec, araméen et hébreu. »
Nous nous réjouissons que le partenariat avec l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm (Paris) reste actif et fécond, grâce au suivi de la DRI de cette institution et des collègues qui en assurent le suivi. Deux normaliennes sont avec nous cette année.
Noémie Kirion
Je suis élève à l’École Normale de Paris depuis trois ans, au département des sciences de l’antiquité. J’y étudie les lettres anciennes: latin, grec et hébreu. Intéressée principalement par le grec de la Septante, j’ai réalisé deux mémoires de linguistique sur le Siracide, avant de prendre un an de césure pour participer au projet de La Bible en ses Traditions. J’y contribue en relisant et en annotant la traduction française du Siracide et d’Habacuc, à partir de la Vulgate et ponctuellement de la Septante.
Anne-Laure de Villeneuve
« En troisième année à l’E.N.S. de Paris, je viens de finir mon master d’Histoire Ancienne après avoir fait un prépa Lettres. J’ai travaillé sur des sujets de littérature et d’histoire romaine, comme la représentation de la jeunesse dans l’Énéide ou le renseignement géographique et militaire romain. Ayant par ailleurs étudié la langue latine pendant douze ans et l’enseignant au Centre Sèvres, je suis armée pour participer à la traduction de la Vulgate dans La Bible en ses Traditions, à l’Ecole française de Jérusalem : ce sont les livres des Maccabées que je relis en ce moment »